Les Premières suivant les enseignements de la spécialité HGGSP sont en voyage à Perpignan du 16 au 21 septembre 2024. Le fil directeur du voyage est la découverte du festival international Visa pour l'Image de Perpignan qui aborde à travers le photoreportage diverses thématiques de la spécialité (Médias, Frontières, Guerre et Paix, Patrimoine, Mémoires). Les onglets ci-dessous présentent les comptes-rendus quotidiens rédigés par les élèves.
Aujourd'hui, le 16 septembre 2024, nous avons pris le bus en direction de Perpignan pour assister au festival "Visa pour l'image". Ce festival de photojournalisme présente une trentaine de reportages choisis par Jean-François Leroy, directeur du festival, qui nous permettent de comprendre l'actualité mondiale à travers la photographie. Dès notre arrivée, nous avons visité une partie de la ville, dont les remparts et les quartiers environnants, avec deux guides. Ensuite, nous nous sommes dirigés vers le festival pour admirer notre première exposition, celle de Miquel Dewever Plana, portant sur le service militaire adapté à Mayotte.
Notre groupe a ensuite eu la chance d'obtenir une interview avec Jean-François Leroy pour lui poser quelques questions. (Attention ! N'essayez pas de débattre avec lui sur les photos de coucher de soleil, vous ne gagnerez pas !)
Après cette première rencontre, nous avons également eu l'occasion de rencontrer Miquel Dewever Plana pour lui poser des questions, comme nous l'avions fait avec Jean-François Leroy. Pour finir, un autre bus est venu nous chercher pour nous amener à notre logement et nous permettre de nous reposer après toutes ces aventures.
Compte-rendu rédigé par Sacha Bibas (1E)
Une journée à Visa pour l'Image, festival international de photojournalisme.
Nous avons commencé la journée vers 7h30 pour aller petit -déjeuner. Nous avons fait notre une heure de bus journalière pour nous rendre sur les lieux du festival Visa pour l’Image à Perpignan. La matinée a commencé par la découverte des photos poignantes de Loay Ayyoub, qui a gagné le Visa d’Or .Il documente la vie quotidienne et la survie des habitants de Gaza sous le blocus et les frappes israéliennes. Ses clichés transmettent à la fois la douleur et la résilience de cette population.
Ensuite, nous sommes passés à l’exposition de Sergey Ponomarev sur la Cisjordanie, capturant l'impact des tensions et des violences dans cette région instable. Le contraste entre les paysages magnifiques et la dure réalité des conflits est frappant. Ensuite nous avons été admirés le travail d' Ivor Prickett, sur la guerre au Soudan, mettant en lumière les divisions et les souffrances qui fragmentent le pays. Ses images, souvent prises au milieu du chaos, montrent un Soudan en crise et les conséquences tragiques pour sa population. Pour finir la matinée nous découvrons le travail d’Afshin Ismeli, qui documente la vie sous les Talibans 2.0 en Afghanistan. Ses photos montrent la régression des droits, notamment pour les femmes, sous le nouveau régime taliban.
Après ces nombreuses découvertes , une pause s'impose, et on se retrouve sur la Place du Castillet, au cœur de Perpignan. Pour manger notre délicieux repas avec cette ambiance méditerranéenne et ce beau soleil du sud.
L’après-midi se poursuit avec une rencontre importante de Jérôme Gence, une personnalité marquante du milieu du photojournalisme. Cette discussion était très riche en perspectives et en idées. Après cette entrevue portant sur les jeunes et les écrans, il est temps de rentrer au centre. Le trajet d'une heure en bus offre une parenthèse tranquille pour revenir sur les moments forts de la journée.
De retour, un moment de détente bien mérité s’impose. Une douche permet de se rafraîchir et de se relaxer avant la soirée.
Enfin, la journée se termine sur une note conviviale avec le dîner. Un moment pour partager, échanger et se reposer après une journée pleine d’activités enrichissantes.
Compte-rendu rédigé par Amandine Golab et Ysaline Menival Wattebled (1D)
Ce matin, nous avons commencé la journée par la visite guidée du camp d'internement de Rivesaltes puis nous avons pu visiter librement la partie musée du mémorial. Le camp de Rivesaltes était à la base un camp militaire, qui a par la suite servi à interner certaines populations dites " indésirables" dont les républicains espagnols réfugiés en France, les Tziganes, les Juifs, les Harkis... jusqu'en 2007. Aujourd'hui une partie du camp est transformée en mémorial et l'autre sert toujours de base militaire. Nous avons déjeuné sur place un pique nique préparé par notre centre d'accueil.
L'après-midi, nous avons enchaîné sur une autre visite guidée à la forteresse de Salses. Nous en avons fait le tour, ce qui a permis à la guide de nous expliquer plus en détail les particularités de cette forteresse et en quoi celles-ci la rendaient intéressante. Cette forteresse, qui était à l'époque derrière la frontière espagnole, servait à protéger cette frontière et surveiller les possibles ennemis français (qui n'ont d'ailleurs réussi à pénétrer qu'une seule fois) grâce à l'ingéniosité de l'ingénieur militaire. Plusieurs modifications ont été faites par Vauban sous Louis XIV.
Nous sommes ensuite rentrés à notre hébergement où nous avons fini la journée avec un tournoi de ping pong.
Compte-rendu rédigé par Ayla Berquin (1A) et Elisa Picard Lanchais (1A)
Aujourd’hui, c’est nous Alexia et Emma qui allons vous raconter notre journée !
Tout d’abord on ne peut pas commencer la journée sans un bon petit déjeuner! Nous sommes ensuite partis en bus direction Visa pour l'Image pour notre dernière matinée ! Nous avons vu une première exposition de Francisco Proner, sur une série de catastrophes environnementales au Brésil. Après ça nous avons rencontré ce photojournaliste, une rencontre intéressante avec ce Brésilien qui nous raconte son travail et les difficultés de celui ci. Pour finir la matinée, nous sommes allés voir une dernière exposition sur le Congo avant de dire au revoir à Visa pour l’Image.
L’heure du midi arrive, les sandwichs aussi !! Une fois le ventre bien rempli nous avons eu un quartier libre pendant lequel les profs nous ont demandé de rapporter le plus d’affiches du festival, c’était très compliqué de trouver ahaha.
Après un court trajet digestif en bus, nous sommes arrivés à Argelès-sur-Mer où nous avons eu la chance de visiter le Mémorial du camp d’Argelès-sur-Mer ; c’était super intéressant. Pour finir la journée en beauté, nous avons eu la chance de rencontrer Llorente et Rose de l’association F.F.R.E.E qui avaient des parents qui ont migré de l’Espagne à la France à cause de la guerre civile espagnole. Avec ces témoignages on voit à quel point la vie n’était pas simple pour eux : par exemple, les Espagnols étaient considérés (comme ils n'étaient pas Français) comme indésirables donc ils n’avaient pas d'autre choix que de dormir sur la plage de sable d’Argelès-sur-Mer. Pendant l'hiver 1939 il faisait très froid et les gens étaient en manque d’eau et de nourriture. Cette rencontre nous a permis aussi de voir à quel point Argelès est une très belle ville avec de belles plages. Après cette bonne journée nous rentrons en bus vers notre centre d'hébergement ! Ce soir est notre dernière soirée, il faut faire nos bagages car demain nous partons tôt !
Compte-rendu rédigé par Alexia Mahieu (1E) et Emma Bello (1A)
Ce Jeudi 19 Septembre 2024, a débuté avec le petit déjeuner que l'ensemble des élèves et des professeurs ont pris vers 7h30, pour partir en bus a 8h10 vers le centre de Perpignan.
Une fois arrivés, nous nous sommes directement dirigés pour la dernière fois ce matin au festival "Visa pour l'Image de Perpignan" afin de voir et d'analyser l'exposition du jeune photographe de 24 ans, Francisco Proner. Étant originaire du Brésil, il s'est découvert une réelle passion vers l'âge de 13 ans pour la photographie, et cette année , certaines de ses photos ont été exposées cette année au festival ! Il s'intéresse aux sujets internationaux tels que les conflits entre les pays, les crises ou encore les catastrophes industrielles (effondrement d'un barrage provoquant une immense coulée de boue toxique et l'exploitation d'une mine provoquant des dégâts sur les maisons construites au dessus).
De plus, ce jeune Brésilien talentueux était vraiment agréable, à l'écoute, et surtout très gentil (ps : il a un très bon niveau de français ! ). Il nous a permis de comprendre l'importance des conflits et l'impact qu'ils ont sur les populations à travers ses photographies .
Ainsi, la matinée s'est poursuivie avec la dernière exposition que nous sommes allés voir sur la République démocratique du Congo. Nous avons pris conscience des ravages de la guerre civile qui anéantit des vies, des familles, des villes et des régions entières incitant les populations à fuir le M23 . Ces populations se retrouvent régulièrement sans domicile et menacées.
Après, entre 12h et 13h10, nous avons pique niquer, certains d'entre nous sommes partis faire des derniers achats, et d'autres se sont lancés dans une course cherchant à trouver des affiches "Visa pour l'Image de Perpignan" auprès des commerçants, résultat : de nombreuses affiches ont été trouvées, tout le monde a joué le jeu .
Nous sommes repartis une nouvelle fois en bus vers 13h15 : direction Argelès pour voir un mémorial parlant de la Retirada, l'exode des Espagnols républicains vers la France à cause de la Guerre Civile d'Espagne de 1936-1939, opposant d'un côté les Républicains, et de l'autre les Franquistes. Le guide nous a parlé du coup d'Etat militaire qui a donc déclenché la Guerre Civile en Espagne, et par la suite, nous avons fait le tour du lieu du mémorial en retraçant les pas des réfugiés espagnols .
Après la découverte de ce mémorial et de cette partie cachée de l'histoire de l'avant et pendant Seconde Guerre mondiale, nous avons repris le bus pour arriver sur la plage d'Argelès-sur-Mer afin de d'écouter deux personnes, qui ont vécu à travers leurs familles et elles-mêmes, la terrible Guerre Civile d'Espagne. Ces personnes font parties de l'association FFREEE depuis 22 ans maintenant, et elles nous ont appris de nombreuses choses intéressantes telle que les camps de concentration qui ont existé sur la plage d'Argeles-sur-Mer, les problèmes sociaux, politiques, économiques, et culturels que ces familles ont rencontrés même après la guerre. Rose, nous a parlé de son enfance, et de son passage clandestin dans la montagne pour rejoindre son père alors qu'elle n'était qu'une enfant, accompagnée de sa mère, de sa sœur et d'un passeur. De plus, Federico, accompagné d'un drapeau républicain (fait par ses grands parents) nous a lui aussi raconté son histoire.
Pour finir, nous avons repris le bus à 18h15 pour retourner au centre après cette journée chargée en histoires.
Compte-rendu rédigé par Chloé Beaurain (1E) et Alizée Boclet (1E)
Après un réveil plutôt difficile aux alentours de 6h, nous sommes partis petit déjeuner au centre pour la dernière fois après avoir posé les bagages en soute à 6h50. À 7h20 nous partions en direction d'Oradour sur Glane pour visiter ce village martyr et son mémorial; avant ça nous nous sommes arrêtés pour une pause déjeuner préparé par le centre d'accueil d'environ 40 minutes. Arrivés à Oradour-sur-Glane nous avons en premier lieu visité le mémorial, divisé en 5 parties dont un film explicatif de 12 minutes. Par la suite nous avons enchaîné avec le village.
L'air à l'intérieur est chargé de souvenirs, la ville est comme coincée dans le temps, c'est comme si tout s'était arrêté ce fameux jour du 10 juin 1944. Pendant la visite nous sommes passés par l'église où des femmes et des enfants ont été assassinés, alors que les hommes, divisés en 4 ou 5 groupes étaient massacrés et brûlés dans des granges du village. Nous nous sommes par la suite rendus au cimetière où repose le tombeaux des martyrs. Après cette visite d'environ 3 heures nous avons repris la route...
Malgré quelques soucis d'aires d'autoroutes nous nous sommes finalement arrêtés vers 21h15 pour le repas du soir, nous avons ensuite repris la route à 21h50 pour rentrer chez nous.
Compte-rendu rédigé par Léa Coulon (1A) et Alizée Boclet (1E)
Après un réveil aux aurores et un dernier petit déjeuner au centre Sud Canigo, nous avons pris la route à 7h30 direction le village martyr d'Oradour-sur-Glane situé près de Limoges. Nous nous sommes d’abord arrêtés pour manger nos pique-niques sur une aire d’autoroute.
Puis lors de notre arrivée à 15h, nous en avons appris plus sur la situation historique des années 1930-40, le village et le tragique jour du 10 juin 1944 où 643 personnes ont perdu la vie dans un massacre inhumain grâce au mémorial. Après cela on a déambulé dans les ruines du village dans une ambiance pesante. Nous nous sommes recueillis dans le cimetière et avons fait un rapide tour dans un mémorial où étaient exposées des reliques découvertes dans les ruines.
Vers 18h nous avons retrouvé Cynthia notre chauffeuse de bus pour le reste du trajet après avoir laissé Anthony notre chauffeur du sud. Nous sommes finalement arrivés à 2h du matin au lycée.
Nous remercions nos professeurs pour l’organisation de ce magnifique voyage et les bons moments passés.
Compte-rendu rédigé par Sarah Bellengreville Thaon (TB)