Mercredi 29/09/2021, les anciens élèves de la classe de 2GT1, maintenant dispersés dans différentes premières, se sont retrouvés le temps d’une sortie à Paris. Cette journée leur a été offerte par le lycée, la direction ayant souhaité récompenser les élèves qui, durant l’année scolaire 2020/2021, se sont impliqués dans le concours La Flamme de l’Égalité. Un groupe de 2GT1 avait même été lauréat académique pour sa vidéo évoquant l’esclavage moderne des jeunes prostituées nigérianes en Europe.

Mme Guezouli, professeur d’histoire-géographie et ancienne professeure principale des 2GT1, avait concocté, avec l’aide de Mme Andreucci, professeure documentaliste, une journée de visites sur le thème de l’esclavage, en lien avec le concours la Flamme de l’Égalité.  Mme Serreau, professeure de français, et Mme Le Couvey, professeure d’anglais, en charge des  élèves de 2GT1 l’année dernière, étaient également du voyage. Les élèves se sont répartis en équipes :  Les Touristes, Les Anonymes, L’Ekip, Les Pissenlits.

Après avoir remonté les Champs Élysées en bus et avoir aperçu à cette occasion l’Arc de Triomphe emballé par Christo et Jeanne-Claude (grâce au chauffeur Dominique), les élèves se sont rendus au Louvre. Leur parcours, sous forme de défis à relever, leur a permis de voir de très près ou de très loin des œuvres réputées comme La Vénus de Milo, La Joconde ou la Victoire de Samothrace. Le tableau de Géricault, Le Radeau de la Méduse,  mettant en figure de proue un homme noir (chose souvent ignorée) a impressionné nos visiteurs par ses dimensions monumentales, tout comme Le Sacre de Napoléon que les équipes ont dû reconstituer au beau milieu du public.

Dans la galerie d'Apollon, nos lycéens eudois ont pu admirer une parure ayant appartenu à Marie-Amélie, épouse de Louis-Philippe,ce  couple royal étant bien connu chez nous pour avoir résidé fréquemment au château d’Eu. Toujours dans la galerie d'Apollon, nos lycéens ont posé fièrement  sous le portrait de Michel Anguier. Enfin, une course de vitesse dans le dédale du musée a amené toutes les équipes, qui ont emprunté des chemins différents, à se retrouver devant le Portrait d’une femme noire, peint par Marie-Guillemine Benoist en 1800, et l’un des rares tableaux français à représenter dignement une femme de couleur.

Après une pause déjeuner dans le Jardin des Tuileries, direction le Panthéon. Dans la crypte, les défis ont concerné des personnalités en relation avec la lutte pour l’abolition de l’esclavage : Toussaint Louverture, Victor Schloecher,  Rousseau, Diderot mais aussi Aimé Césaire (ayant développé la notion de négritude) et Alexandre Dumas (le célèbre écrivain, petit-fils d’une esclave de Saint Domingue, ce qui se sait peu).

Au jardin de Luxembourg, une sculpture de Fabrice Hyber, intitulée Le cri, l’écrit et  représentant des fers d’esclaves géants, a constitué la dernier étape du périple parisien de nos lycéens, avant un quartier libre. Seule l’équipe Les Anonymes a relevé le dernier défi : prendre un selfie devant la sculpture de Michel Anguier, appelée L’Hiver, proche de l’Orangeraie, dans le même jardin. C’est ce dernier challenge qui a permis aux Anonymes de remporter la victoire, toutes les équipes ayant bien joué le jeu et se tenant dans un mouchoir de poche lors de la compétition.